Sunday, June 12, 2011

«pistière» = «pissotière» = «urinoir» = «pissoir»


In The Prisonner, we find this passage, concerning the words «pistière» and «pissotière»:


M. de Charlus portait à ce moment-là - car il changeait beaucoup - des pantalons fort clairs et reconnaissables entre mille. Or notre maître d’hôtel, qui croyait que le mot «pissotière» (le mot désignant ce que M. de Rambuteau avait été si fâché d’entendre le duc de Guermantes appeler un édicule Rambuteau) était «pistière», n’entendit jamais dans toute sa vie une seule personne dire «pissotière», bien que bien souvent on prononçât ainsi devant lui. 


Here is a discussion of this passage, and much more:


En 1834, le préfet de la Seine, le comte Claude-Philibert de Rambuteau décide l'installation de 478 édicules sur la voie publique destinés à satisfaire les besoins naturels des passants. Pour couper court aux railleries de l'opposition, qui a bien vite baptisé l’édicule "colonne Rambuteau", le préfet lance l’expression "colonne vespasienne", en référence à l’empereur Vespasien, à qui on a attribué l’établissement d’urinoirs publics payants, à Rome. Les sobriquets se multiplient. "urinoirs", "water-closets", "pissotières"... 


I still don't understand what Proust means when he says that Aimé never heard the word «pissotière» in spite of that fact that that was the way people around him pronounced it??

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